L’aigle bicéphale portant les états du Saint-Empire. Gravure de 1510. Source : Wikimedia Commons
Afin de parvenir à insérer la formation doctorale dans l’évolution de la recherche, le projet mêle plusieurs types de manifestations. Ces manifestations sont toutes bien ancrées dans un cadre de collaboration franco-allemande, mais plus fortement dirigées vers un public français qu’il s’agit de rendre sensible à la prise en compte du Saint-Empire dans une réflexion plus générale sur l’époque moderne. Après une première rencontre plus restreinte, organisée en septembre 2012 à Mayence, trois manifestations sont prévues dans le cadre du projet :
Séminaire
La couronne d’Empire. Gravure de 1751. Source : Wikipedia Commons
La « colonne vertébrale » du programme résidera dans un séminaire planifié sur deux ans (2012-2013/2013-2014) et dans lequel interviendront à chaque fois un intervenant français et un intervenant allemand. Ce séminaire vise à proposer, sur le Saint-Empire à l’époque moderne, une réflexion comparative ouverte aux spécialistes d’autres aires géographiques et politiques.
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Atelier de doctorants
Audience au Tribunal de la Chambre Impériale. Gravure 1750. Source : Wikimedia Commons
Bien que le séminaire soit ouvert à tous les doctorants concernés par le programme et s’efforce de favoriser la mobilité des étudiants, il ne peut être envisagé, pour chaque séance, de réunir l’ensemble des participants. C’est pourquoi l’organisation d’un atelier doctoral à mi-parcours est nécessaire. C’est là en effet que les jeunes recherches en cours pourront confronter le mieux leurs résultats, leurs présupposés et leurs interrogations et profiter au mieux de discussions et de commentaires réciproques.
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Colloque final
L’ensemble du programme débouchera enfin sur un colloque international. En profitant des enseignements tirés lors des séances du séminaire et en rassemblant les plus prometteuses des recherches doctorales, le colloque n’aura pas pour seul objectif de « clore » le programme, ni même d’en rassembler tous les fruits. Il s’ouvrira également à l’avenir et reprendra en particulier un des axes majeurs du projet : quel intérêt y a-t-il à prendre en considération l’histoire du Saint-Empire moderne lorsque l’on n’est pas Reichshistoriker ?
C’est pourquoi le thème récurrent du « décloisonnement », poursuivi tout au long du programme, sera placé au cœur du colloque. On espère ainsi aboutir à une publication qui ne soit pas uniquement un bilan, ni une juxtaposition, mais bien un plaidoyer – et donc une incitation à développer par la suite, au-delà du cercle initial, les pistes ouvertes par le programme.
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